Retour de lecture : Chantal Flamant
 
Au cœur de ce livre, un écrivain suis Isaac et Nelly. "Suis", c'est à la fois « être » et « suivre » ... Qui
est-il ? C’est un personnage de l'intrigue qui semble en tirer les ficelles. Très audacieux, mais on
ne peut pas tout dire... Connait-il vraiment tout d’eux ?
Dès lors, thème cher à Gérard Netter, la frontière réalité/fiction, on pourrait dire
réalisation/déréalisation des personnages, qui ne savent plus où ils en sont.
 
Coïncidence étrange, une citation reprise sur les réseaux chez un ami, ce jour : « Le sentiment de
notre propre lucidité devrait nous aider à admettre que nous sommes les jouets d'une partie dont
les règles nous échappent. »
 

Suite en PDF
couverture du livre enterrement à ostende de gérard netter
Texte de l'intervention de Marianne Duflot (docteur es lettre spécialiste de littérature enfantine.)lors de la journée inaugurale du centre FC-Only.
 
Avant tout autre chose, je tiens ici à saluer la détermination de Jean-Noël Mabiala pour la constitution de FC-Only. Construction d’abord, puis inauguration du centre ce soir avec pour conférence inaugurale le tour d’horizon d’un thème aussi vaste que précis :
 
Identité Altérité- Inter- Culturalité.
 
Aussi, pour ouvrir et nourrir le débat à venir, je vais d’abord vous présenter à ceux qui ne vous connaitraient pas encore, très cher Gérard Netter, puis j’oserai me servir de L’étrange affaire de Tiburce Petitpas, du Témoignage d’une petite fille Rwandaise : de l’exode à l’exil, et de Derrière les rideaux jaunes pour circonscrire très partiellement le
thème de cette conférence. Je puiserai aussi en ma propre expérience, mes origines complétées de mon cursus.
 
Suite en PDF
 
L'étrange affaire Tiburce Petitpas   / critiques de lecteurs
 
"De tes cinq romans, celui-ci me semble, de loin, le plus complexe.
( et donc, le plus ardu à commenter )
Cette quête de l'identité dont il est essentiellement question dans ce nouveau roman est à la fois passionnante à suivre pour le lecteur et extrêmement perturbante pour le personnage principal de l'histoire.
Quant à l'idée du double - menaçant ou pas - à laquelle tu ajoutes - comme si, à elle seule, elle ne suffisait pas à semer le trouble ! - celle du secret, du mensonge et de l'apparence - thèmes récurrents dans tes écrits - elle ne fait qu'entretenir avec talent le mal-être de Tiburce en même temps qu'elle nous conduit à partager avec lui ses interrogations " douloureuses ".
En posant la question de l'identité VRAIE d'abord à travers la nature du couple, puis en liaison avec la menace présumée de " l'étranger " et, pour finir, en la rapportant à chaque individu " unique et singulier ", tu en soulignes avec justesse les différents niveaux, tu en explores avec précision les multiples facettes, tu en exprimes avec maîtrise les possibles souffrances.
Mais en lui adjoignant dans un même lancinant questionnement son paradoxe - à savoir le double, son influence et son rôle - tu réussis également à maintenir au fil des pages une tension extrême entre le lecteur " être unique à nul autre pareil " et Tiburce qui revendique de " ne pas être expliqué mais juste compris et reconnu ".
Personnellement, si je devais ne retenir que quelques mots de cette longue quête sur l'identité, j'en garderais la jolie formule :
" Nous sommes un cheminement..."
Truffé de références littéraires, parsemé d'évocations musicales et cinématographiques, ton texte surfe avec aisance sur la vague d'une indéniable et remarquable culture.
On y retrouve aussi une certaine forme de légèreté- caractéristique de ta plume - quand tu pétris la langue et joues avec les mots.
Mais Gérard Netter - l'auteur - serait-il VRAIMENT Gérard Netter - " le sujet libre et autonome dans la singularité de son rapport au monde face aux autres " - sans cette espièglerie stylistique ?
En résumé et pour conclure ce commentaire, " L'étrange affaire Tiburce Petitpas ", comme tes précédents romans, fait mouche.
Merci pour ce moment délectable de lecture !    Marie-Christine Drigeard
 

"Thematically the concept of the double has been treated a number of times throughout literary history, but Netter adds an interesting and existentialist twist to his intriguing plot. The protagonist Petitpas awakens after a night of nightmares evoking surrealistic fears of a loss of identity. The nightmares also inform him that existentially one cannot be objectively determined by others' definition, that one must continuously move on in the process of discovery of the self without assurances of achieving the final goal of that determined self. Therefore, Tiburce decides to act in a different manner. Since his wife has just left him, he chooses to explore new adventurous ways. This new search most unfortunately does not last long. As he meanders in his neigh borhood that very morning he is assaulted by a gang, resembling one on Kubrick's cinematic A Clockwork Orange. He is sent to a hospital with serious head and leg injuries, loses his smartphone, his bank card, and official information required for any financial transaction which would be used by Tiburce personally according to official agencies. It is at this early point in the novel that the story evolves and deepens within the intricate plot of this "étrange affaire." A journalist named Oscar Leroux recounts odd and divergent details in the local newspaper Sombre époque about the attack, which Leroux himself ironically witnessed, but his professional reporting is neither a factual description of what occurred nor a true description of those responsible..." Alain Ranwez
 
suite des critiques de "L'étrange affaire Tirbuce Petipas" en PDF
"Ca commence toujours par de toutes  petites choses" disait Berthold Brecht. Gérard Netter le cite dans son livre et en effet, ça commence par un truc banal, une odeur de phénol, persistante. Célestin Damoiseau, auteur d'un ouvrage intitulé Eloge de l'insolence, rentre du Japon où il a présenté son livre, arrive chez lui tourneboulé par le sol jonché de debris de verre, d'objets non identifiés qui trainent à Roissy - une grêve - ? et par Nathalie Dessay y tonitruant  l'air de la Reine de la  nuit, ne trouve pas le tire- bouchon et débarque chez sa maîtresse qui habite tout près : les rideaux jaunes sont fermés, c'est permis.Il tombe sur un cadavre. Il faut un coupable, donc coupable il sera. Chargé de l'enquête, un flic docteur en philo finit par lui expliquer, que oui on sait que vous n'êtes pas coupable, mais.
Et là à la gidouille du Père Ubu  : on navigue sur une spirale infernale où Célestin devient la cible de clans rivaux. Appât utilisé par les services secrets sans le savoir, il échappe à un attentat à la Sorbonne, à la mort à l'angle des rues Lepic et Abesses - les tueurs se sont flingués l'un l'autre. Pas d'autres morts ou blessés, merci pour nous.
L'histoire, pour rocambolesque qu'elle est, propose une réflexion forte sur le vacillement des certitudes actuel, finement analysé, l'effondrement des repères et points d'appui de la raison : "Nous sommes entraînés par le courant d'une rivière en crue (...) Ni les politiques, ni les philosophes, ni les intellectuels ne sont en mesure d'identifier les changements ni de proposer des réponses capable de les contenir. ",  dit un des  personnages.C'est là le vertige : entre le rire pataphysique et la clarté de la réflexion, entre la théorie de poly-amour et les jeux de langue, Gérard Netter, docteur en sciences de l'éducation et en psychologie clinique, nous embarque dans une drôle d'histoire. - L'éloge de l'insolence que son narrateur a écrit, qui doit être suivi d'un éloge de la légèreté, on les lirait bien. Ce sont sans doute les seules ressources qui nous restent aujourd'hui pour résister au courant, l'insolence et la légèreté. Astrid Waliszek - publié dans le magazine "Montmartre A La Une" du 1er trimestre 2018
 
Derrière les rideaux jaunes  / critiques de lecteurs
 
Un roman à mettre, sans hésitations, entre toutes les mains !
Derrière l'intrigue palpitante et complexe, au dénouement inattendu, tout un long questionnement philosophique sur la difficulté à discerner le faux du vrai, les apparences de la réalité, les illusions des certitudes.  Toute une analyse "politico-historique" aussi sur les dérives pernicieuses de notre société, la mutation profonde des valeurs, la confusion entretenue des idées, la perte orchestrée des repères.
Avec pour toile de fond les secousses récentes de l'actualité, cette histoire nous amène à une réflexion individuelle et perturbante sur la réalité de la vie et sur la juste connaissance de soi et des autres.
Mais un livre de Gérard, quel que soit le sérieux de son sujet, n’en serait pas vraiment un s’il ne s’y glissait quelques pointes d’humour et d'ironie ( Maligne Lepaine, Sauvageon Rouge de Mior, Rutilante Sangrief, Colas Kozarski et autres acronymes à la fois drolatiques et grinçants ).
Enfin, s’il fallait ne retenir qu’une seule phrase de ce roman pour en extraire la " substantifique moelle " et vous donner l'envie d'y plonger, je retiendrais cette référence à Mozart et à son célèbre opéra La Flûte enchantée : « La vérité ne se donne pas d’emblée à voir. »
Bravo ! et merci pour ce bénéfique moment d'évasion...   Marie Christine Drigeard
 

"Je viens de terminer la lecture de "Derrière les rideaux jaunes".
Roman passionnant, bien mené, riche en suspense  :  "tournements",  détournements, retournements,.... s'y succèdent.
Toutes mes félicitations pour cet ouvrage qui signe là le talent d'un grand auteur." Jean-Sébastien Morvan.
 
"J’ai lu et ai apprécié "Derrière les rideaux jaunes". Je me suis laissé emporter. En tant que comédien et metteur en scène en retraite j'ai eu des images de mise en scène...Ce texte me parle, certes une écriture théâtrale serait à faire pour adapter le roman, mais il y a tant de choses à dire et à faire passer avec le contenu du roman que ça me tente. C'est aussi à mes yeux un super scénario de film. Bravo et merci pour ce partage de lecture. Au plaisir ! " Joël Puren
Découvrez l'article  d'Astrid Waliszek publié dans le journal "Montmartre à la une" sur le "témoignage d'une petite fille rwandaise"  (Septembre 2017) en cliquant sur l'image.
article de presse de Astrid Waliszek - journal montmartre à la une - sur le témoignage d‘une petite fille rwandaise
 
Témoignage d'une petite fille rwandaise  / critiques de lecteurs
 
"Un très grand merci, cher Monsieur Netter pour ce magnifique "Témoignage..... "si poignant, si dense et combien utile pour "croire encore et aimer la part d'humanité enfouie en nous" comme vous l'écrivez si bien.
Bien amicalement."
Jean-Sébastien Morvan.
 
"A propos du livre ( à peine refermé ) : " Témoignage d'une petite fille rwandaise "
Quand la folie des hommes enfante le poids terrible de l'exode et le déchirement cruel de l'exil...
Bouleversant de force, de courage et de vérité.
153 pages où l'on marche bravement, inlassablement, aux côtés de Marie-Chantal, dans l'extrême douleur de ses pas et sa volonté farouche de survivre. Mais à quel prix !
Envers et contre tout, surmontant les pires scènes de barbarie et de souffrance, les inévitables moments d'accablement, un hymne poignant à l'amour des siens, , un chant tragique mais sans cesse porté par l'espoir.
Un formidable exemple d'humanité et de résilience. "  Marie Christine Drigeard
 













suite des critiques " Témoignage d'une petite fille rwandaise" en PDF
temoignage d‘une petite fille rwandaise- gerard netter et Marie Chanta Nyiranezal
 
 
 
 
Allier le style poétique et le style épistolaire « moderne » (lettres mais aussi mails et sms) est original et ajoute au plaisir de la lecture.
Enfin, cela me semble un bel exercice de style car, en somme, le thème reste simple et assez banal, et pourtant, on ne s'ennuie pas à la lecture du livre.
J'ai relu avec un autre regard les poèmes regroupés à la fin du livre et, même sortis de leur contexte, ils restent très beaux. Effectivement, on pourrait leur ajouter une mélodie et enregistrer les CD...
A ce propos, j'allais oublier les nombreux petits clins d'œil musicaux. Ils m'ont beaucoup amusée et je me suis surprise à plusieurs reprises à fredonner en les lisant.
Bref, voici la façon dont j'ai présenté le livre au petit groupe de lecture auquel j'appartiens. Plusieurs amies ont paru intéressées...alors il tourne ! J'espère que d'autres auront prochainement quelques critiques à formuler dont je vous ferai part...
N. L.
 
Suite des critiques " Dialogue entre elle et lui"en PDF
Dialogue entre elle et lui  / critiques de lecteurs  - critiques en pdf
 
« Dialogue entre elle et lui » est un joli livre qui se lit aisément et presque joyeusement.
Pour une fois qu'un homme raconte qu'il s'est fait larguer et les états dans lesquels cela le met !
Une belle écriture, érotique, jamais vulgaire et qui revient toujours vers le poétique.
Une fine analyse et une mise à nu des sentiments qui paraît vraiment complète et sincère. On trouve toute la palette des sentiments amoureux : attente, espoir, désespoir, jalousie, tristesse, bonheur, etc...
C'est avant tout d'amour qu'il s'agit. Amour de la femme avec un grand F,
, amour de son corps, rêves d'amour..
Dialogue entre elle et lui - de Gerard NetterGaston Frappadingue de Foutraque - nouvelles de Gerard Netter
" A la mort de leur vieux père, Samuel, ses deux filles entreprennent de vider l'appartement familial. Elles sont aussi différentes l'une de l'autre "que le jour et la nuit", disait le père. Et aucune des deux n'a vraiment grandi. Chloé vit une vie au jour le jour, refuse de s'encombrer de bibelots ou de livres malgré son travail de bibliothécaire parce que ça prend la poussière. Une vie en surface. Alors que Prune, "petite Prune" va aller fouiller, chercher dans le passé de son père ce qui, au-delà de lui, s'est passé depuis que, parti de Vilnius, Moïse, le grand-père, a traversé le chaos du siècle et de ses deux guerres. Le ton du roman, léger jusqu'à l'ironie parfois, restitue avec une parfaite maîtrise l'amour de l'art qui a permis à tant de douloureuses existences de rester en vie. La toile de fond historique détaillée sans pathos ancre la narration - lire ce roman laisse l'impression d'avoir vécu un temps dans une toile de Chagall, aérienne et grave. L'auteur étant par ailleurs un universitaire spécialiste du secret de famille et de ses ravages, les personnages ne subissent l'à-peu-près que dans leur vie racontée, les mécanismes de ce qui est à l’œuvre sont eux analysés et restitués avec justesse. Grandir, c'est comprendre sa propre histoire, peut-être. Le charme de ce roman est également dans sa façon de nous perdre parfois : est-ce la réalité de ce qui a été vécu que le père raconte dans ses fragments écrits ? Où est la vérité d'une vie."        Astrid Waliszek
 
suite des critiques "Le secret de Samuel Liberman" en PDF
Le secret de Samuel Liberman / critiques de lecteurs 
 
"Je viens de terminer la lecture de votre livre : Le secret de Samuel Liberman.
Je l'ai trouvé passionnant du début jusqu’à la fin - d'autant qu'il est écrit dans un riche style fluide qui met bien en relief la dramaturgie - suivant pas à pas ce qui s'avère être à la fois une véritable enquête circonstanciée, historique, au travers des méandres compliqués et obstacles tortueux de la vie. Cette enquête est en même temps, sous-jacente, une profonde quête identitaire - véritable parcours initiatique - qui, de libération en libération, soulève, au gré des interrogations vitales le sens même du d'où je viens, qui suis-je, où je vais... ? Ainsi en va-t-il du chemin et du destin des différents personnages. (Liberman, étymologiquement = homme libre...)
Passionnant je vous le disais ; merci encore.
Bien amicalement.      Jean-Sébastien Morvan
 
le secret de samuel liberman - roman de Gerard Netter
PRESSE & CRITIQUES
Gaston Frappadingue de Foutraque  / critiques de lecteurs
 
"J'ai  lu avec le plus grand intérêt et le plus vif plaisir votre recueil de  nouvelles. Facteurs de la réalité, éléments de la poésie, poids des  idées, forces de l'imaginaire s'y croisent et s'y entremêlent en un  jaillissement jubilatoire que la magie des mots illumine.
Bel ouvrage impressionnant et fascinant.
Mention  spéciale pour "Gaston et la difficulté d'enseigner et d'apprendre" :  cadre et métaphore de notre travail collectif en cours.
Bravo là encore.
Bien amicalement.     Jean-Sébastien Morvan.
 
suite des critiques " Gaston Frappadingue de Foutraque" en PDF + article de presse paru dans Montmarte à la une
Gaston Frappadingue de Foutraque - nouvelles de gerard netter
AccueilLittératurePsychologie clinique de l'éducationPeintureTravaux en coursPresse & critiquesLiensContact 
Ecrivain |  Artiste Peintre | Docteur en Sciences de l'Education et Psychologie Clinique
Gérard Netter
Mentions légales   |    Contact   |  
Copyright 2016 - Gérard Netter