De tes cinq romans, celui-ci me semble, de loin, le plus complexe.
( et donc, le plus ardu à commenter )
Cette quête de l'identité dont il est essentiellement question dans ce nouveau roman est à la fois passionnante à suivre pour le lecteur et extrêmement perturbante pour le personnage principal de l'histoire.
Quant à l'idée du double - menaçant ou pas - à laquelle tu ajoutes - comme si, à elle seule, elle ne suffisait pas à semer le trouble ! - celle du secret, du mensonge et de l'apparence - thèmes récurrents dans tes écrits - elle ne fait qu'entretenir avec talent le mal-être de Tiburce en même temps qu'elle nous conduit à partager avec lui ses interrogations " douloureuses ". Mais en lui adjoignant dans un même lancinant questionnement son paradoxe - à savoir le double, son influence et son rôle - tu réussis également à maintenir au fil des pages une tension extrême entre le lecteur " être unique à nul autre pareil " et Tiburce qui revendique de " ne pas être expliqué mais juste compris et reconnu ".( Marie Christine Drigeard ) / ( lire la suite )
Découvrez l'évocation de Danielle Gamen-Dupasquier sur son blog "un amour de plume" du roman "L'affaire Tiburce Petitpas" Préface de Jean-Sébastien Morvan,
Professeur émérite Paris V- René Descartes
Gérard Netter retrace l’étrange aventure de Tiburce Petitpas. L’ouvrage est un véritable chef d’œuvre. C’est l'histoire d’une perte d’identité – au travers des destitutions successives – qui voit Tiburce tout perdre, pas à pas. Paradoxalement, Tiburce fait de grands pas vers la déroute et le chaos, sorte de vide intérieur, aux prises avec une histoire de chocs. Cette descente aux enfers est l'inéluctable destin funeste, celui des dieux, tel Œdipe au pied enflé. Et c’est cette fatalité qui est dépeinte ici par Gérard Netter. Son héros exilé de lui-même, parfois usurpateur, dépossédé de lui-même, là encore, comme prisonnier, tant de lui-même que de l’autre, des autres dont il est l’objet-fétiche, se perd dans les arcanes de l’inconscient, les subterfuges du subconscient, le poids de la réalité.
Il fallait un grand écrivain pour restituer cette mise en scène dont l’imaginaire fantasmatique se nourrit de l’inconscient. Peintre, écrivain, romancier, poète, font de Monsieur Netter l’interlocuteur privilégié, docteur en psychologie clinique dans le champ de l’éducation dont il aura été un praticien, protagoniste éminent. Cet ouvrage révèle une confiance de base, une capacité de vouloir, un sentiment – modeste – de compétence, un sentiment de soi tout aussi modeste mais combien fondé. Oui, Monsieur Netter, votre ouvrage est un vrai chef-d’œuvre. Il sera reconnu comme tel.
Suite à un accident à l’âge de quatre ans je fus mis en position de réapprendre à marcher ; et conservais cette façon de me déplacer – et encore aujourd’hui.Aussi, me permettrais-je de signer cette préface – c’est un honneur que vous me faites - : Jean-Jean-Sébastien Petitpas
son agression et que son compte en banque a été vidé. Puis on s'interroge sur la disparition de sa femme, qui n'est pas apparue chez l'amie où elle avait annoncé trouver refuge.
Derrière l’apparence d’une intrigue policière se cache l’aventure intérieure de Tiburce aux prises avec une perte d’identité
" L'étrange affaire Tiburce Petitpas" (édition l' Harmattan)
Tiburce Petitpas fait un cauchemar étrange. Il se réveille au petit matin et décide, pour se changer les idées, de faire une promenade. Sa femme vient de le quitter. Il réfléchit sur le changement qui va en résulter dans sa vie. Il n'a pas le temps de réfléchir trop. Il se fait agresser par une bande d'adolescents et se retrouve à l'hôpital, puis immobilisé chez lui jambe et nez plâtrés. On lui a dérobé son téléphone, ses papiers et sa carte bancaire. Il apprend alors que son identité a été usurpée deux jours avant
ROMANS / " L'étrange affaire Tiburce Petitpas"
Ecrivain | Artiste Peintre | Docteur en Sciences de l'Education et Psychologie Clinique
Copyright 2016 - Gérard Netter